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DRAKKAR, nous n’oublions pas…


En ce jour souvenir, Place d’Armes a une pensée toute particulière et fraternelle pour nos 58 parachutistes tombés là-bas, au levant…

Que Saint Michel les garde toujours à ses côtés.

Le 23 octobre 1983, dans un Liban ravagé par la guerre depuis huit ans, 58 parachutistes français sont morts dans l'explosion du Drakkar,du nom de l’immeuble de huit étages où était installé l'un des cantonnements français de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB).

Cette force, créée en septembre 1982 par l'ONU à la demande du gouvernement libanais, est chargée de protéger la population civile libanaise et d’aider le président Amine Gemayel et l'armée à restaurer leur autorité. Les effectifs comprennent essentiellement des troupes américaines, italiennes et françaises. Ces dernières atteignent 2 000 militaires, dont de jeunes appelés volontaires à compter de mai 1983.

Après la violente déflagration, le caporal Robert Guillemette, posté sur le toit du Drakkar, situé à un kilomètre à vol d'oiseau, observe le champignon qui s’élève au-dessus de la zone. À peine le temps de rendre compte à la garde de ce qu’il vient de voir que l’ancien hôtel de huit étages occupé par les troupes françaises s’effondre, à la suite d’une énorme explosion.

Si les premiers blessés, dont certains sont restés plusieurs heures sous les décombres, sont évacués vers l’hôpital américain de Beyrouth ou vers le porte-avions Clemenceau qui croisait au large de la capitale libanaise depuis plusieurs semaines, les jours suivants, des soldats et des civils fouillent les gravats du Drakkar à la recherche de survivants.

Le bilan est très lourd : 55 "rapaces" de la 3e compagnie du 1er Régiment de chasseurs parachutistes (RCP) et trois membres du 9e RCP sont morts, ainsi que l’épouse du gardien de l’immeuble et ses quatre enfants.

Au total 15 soldats, gravement blessés, survivent à l'explosion, tandis que trois bérets rouges partis chercher un petit-déjeuner “amélioré”, comme tous les dimanches, ont eu la vie sauve. Vingt-et-un autres paras du Drakkar étaient de garde à la Résidence des Pins, bâtiment historique et siège de l'ambassade de France à Beyrouth.

La préparation du double attentat a été attribuée par les États-Unis au Hezbollah libanais, créé une année plus tôt, tandis que la République islamique d’Iran est présentée comme le commanditaire. Téhéran aurait voulu punir les soutiens occidentaux de l’Irak de Saddam Hussein, engagé dans une guerre sanglante contre son voisin iranien.

À l’époque, c’est le "Mouvement de la révolution islamique libre", un prête-nom du Hezbollah pro-iranien pour les opérations clandestines selon les experts, qui avait revendiqué la double attaque.

Une version officielle remise en cause par les rescapés

Mais 40 ans après la tragédie, pour les rescapés, de nombreuses questions restent en suspens, notamment sur la nature de l’explosion qui a soufflé le Drakkar, situé à quelques centaines de mètres de l’ambassade d’Iran au Liban.

Source France 24

Il y a 40 ans au Liban : le Drakkar, un piège mortel pour les paras français - France 24

18 commentaires

18 Comments


Yves Juhen
Yves Juhen
il y a 13 minutes

Je ne vois pas en quoi la morts de ces soldats a servi notre liberté. C'est un pur fiasco. Qui a eu l(idée de loger des soldats en opération dans un immeuble de 8 étages. Ca me rappelle la cuvette de Dien Bien Phu. Nos représailles sont à pouffer de rire. Les pilotes de l'Aeronavale qui ont participé à la destruction de la bergerie sont sans doute des heros! Nos services ont été nuls eux aussi. Toute action est toujours à l'image du Chef , du donneur d'ordreà l'exécutant. Nous sommes excellents pour faire des défilés et remettre des mails. Pour moi les excutants ont eux aussi une grande part de responsabilité dans toute action militaire. Trop facile de dire …

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Jean Yves JOUAN
il y a 2 heures

Respect et honneur à tous nos militaires qui ont donné leur vie pour notre sécurité.

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stephen.catala
il y a 2 heures

"Représailles époustouflantes" de l'Etat français pour venger nos morts


En représailles le président François Mitterrand (socialiste) décida de punir les auteurs de cet odieux attentat islamiste par un raid aérien au sud de Baalbek dans la vallée de la Bekaa ; le bilan pour éradiquer l'ennemi terroriste fut le suivant :

  • 1 berger et quelques brebis tuées

  • des bâtiments vides d'hommes détruits


Confronté à ce naufrage militaro-poilitique, la presse et certains hommes politiques détaille au fil des années un imbroglio diplomatique entourant ce fiasco : abandon des américains au dernier moment de l'intervention alors qu'ils devaient assurer un appui brouillage de nos aviateurs, duplicité du quai d'Orsay qui aurait "vendu la mèche" à la Syrie, duperie de la DGSE pa…


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olivier.chirol
il y a 2 heures

Merci à Macron d'avoir commémorer ce sale souvenir et d'avoir rendu hommage aux 58 Paras assassinés....

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olivier.chirol
il y a 2 heures
Replying to

J'ironisais Chjore, voire, je sarcasmisais....

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frederic.poinsard
il y a 4 heures

Bonjour Messieurs, je respecte profondément l’étique militaire si elle est tournée pour seulement défendre par les armes “nos femmes, nos meres et nos enfants “. Si c’est pour défendre une pègre politique là c’est niet.

En ce qui concerne le drame du Drakkar, 41 ans après je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec le premier “acte de terrorisme politique que fût le King Hôtel à Jérusalem, et bien d’autres depuis ce 22/07/46. Sachons prendre une certaine hauteur “historique” capable de nous offrir une meilleure lecture des agissements des hommes.


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