Dimanche 28 avril à Béziers, concert de Jean Pax Mefret dans le cadre de sa tournée d'adieu. La salle est comble, comme chaque fois. Il règne une ambiance conviviale et le public est en communion avec cet artiste que nous connaissons par cœur.
Jean Pax a choisi quelques titres emblématiques sur les plus de 300 chansons de sa carrière, Sainte mère église, Dien Bien Phu, puis les souvenirs de l'exil, les barricades, le pain de la misère, Santa cruz, le Djebel amour, sans oublier l'incontournable Camerone, quelques rappels de son combat anticommuniste, et bien sûr les oies sauvages...
Pour ceux d'entre nous qui le connaitraient mal, Jean Pax MEFRET a mené, en parallèle de sa longue carrière de journaliste à l'Aurore et au Figaro magazine, une activité de chanteur. Il a donné à nombre de ses chansons un fort contenu historique et politique, marqué notamment par l'amour pour les valeurs conservatrices, l'anticommunisme durant la Guerre froide, les traditions militaires et la nostalgie de l'Algérie française. Il a couvert en tant que reporter la plupart des conflits de son époque, Kolwezi, Liban, Malouines, etc...
Aujourd'hui, je tiens à le remercier pour son œuvre qui aura accompagné nos combats. Il a su chanter ce qui a motivé la plupart d'entre nous depuis toujours, nos valeurs, droiture d'esprit, respect de la parole donnée, amour du drapeau et camaraderie. Je me souviens que ses chansons étaient connues et passaient en boucle depuis les lycées militaires jusque dans les unités, en passant par les écoles de formations, les terrains de manœuvres et les théâtres d'opération. Toute l'institution était irriguée par les souvenirs du vieux soldat, du loup de guerre, des chrétiens du Liban, et les cheveux blonds fous de Véronika n'étaient jamais très loin des fins de soirées d'OPEX...
Pour toutes ces chansons qui ont marqué nos vies, pour nos valeurs que vous avez su mettre en musique et pour votre fidélité, je tiens, très cher Jean Pax, à vous remercier, vous faites, à jamais, partie de nos vies de soldats.
Gérard HARDY
Vice Président de Place d'Armes
Bonjour à tous les adhérents de Place D'Armes , je rend hommage à Mr Jean Pax Méfret ,
Voici son portrait : Un petit montage c'est mieux . La photo représente le quartier de Belcourt , son quartier à lui . Dans ma jeunesse , je n'ai jamais entendu parler de lui , sauf erreur de ma part . Si bon souvenir de la '' Préparation militaire supérieure au 99ème Régiment d'infanterie à Sathonay - Camp '' La devise était : '' Agir pour ne pas Subir '' tout ça pour dire que je n'ai pas eu vent de Monsieur . Pourtant nous avons chanter des chansons , sans connaitre les auteurs . Je lui rend hommage avec honneur …
Merci à vous Jean PAX, merci pour toutes ces chansons qui mon soutenu et me soutiennent encore, que votre chemin soit long et souriant.
Jean Pax Méfret est un contemporain pour moi mais lui est né en Algérie alors que je suis né en France. Je comprends sa nostalgie de l'Algérie française pour être né sur ce sol d'Afrique du Nord mais à part les colons (pieds-noirs) , les algériens n'avaient rien de commun avec nous ce qu'avait bien compris le général De Gaulle. Il était journaliste et moins connu comme chanteur à cause de son répertoire qui touchait surtout les militaires et patriotes. Il tire sa révérence mais ses chansons resteront dans les coeurs de ceux qui aiment la France et son passé.
Ayant eu la chance d'accueillir plusieurs fois la Légion Etrangère en Opex en Afrique, notamment le 2e REP à plusieurs reprises, j'ai maintes et maintes fois écouté "Camerone" de Jean Pax Mefret. J'ai toujours été particulièrement sensible à la phrase "le soleil baissa les yeux quand ils furent exterminés". Rien qu'à l'écrire présentement, j'ai les larmes aux yeux !!
Bonjour à tous,
Le témoignage de Jean Pax n'appelle-t-il pas à se souvenir d'hier, à se recueillir sur ceux qui sont tombés, mais aussi à s'interroger sur les manipulations de l'opinion publique et du même coup, aux fins de l'utilisation de nos armées ? Qu'on se souvienne de la Libération… Qui étaient nos alliés, qui avait payé le plus lourd tribut ? Nous parlions autrement des Russes, des musulmans des troupes de nos colonies…
Salutations fraternelles d'un civil octogénaire.