Place d’Armes a pris la décision d’accepter le positionnement sur son site de la lettre de candidature du général Antoine Martinez ceci pour deux raisons.
Ce dernier est un ancien militaire et il est un des premiers signataires de la “lettre aux gouvernants”.
Cette validation ne signifie pas l’acceptation par Place d’Armes d’un potentiel engagement.
En effet, nous pensons que, quel que soit le candidat à la présidentielle, celui-ci, vu la décrépitude actuelle de la France, ne pourra résoudre les nombreux problèmes inhérents au pays.
Nous pensons que face à la situation délétère de la France, c’est en se préparant à une implosion que nous pourrons au mieux aider notre patrie et nos concitoyens. Ceci ne nous empêchera pas de poser aux divers candidats des questions sur leurs visions de la France et de son armée. Un moyen d’éclairer nos adhérents et signataires pour qu’ils puissent entériner leurs choix.
Pour sa part Place d’Armes, bien évidemment, ne donnera aucune consigne de vote.
Lettre de candidature du Général Antoine Martinez
Le 10 juillet 2020, par un appel aux Français (cf. annexe) lancé depuis l’église Sainte-Cécile, à Paris, je déclarais ma candidature à l’élection présidentielle de 2022. Deux questions viennent immédiatement à l’esprit.
Pourquoi avoir choisi cette date et ce lieu ? D’une part, la date correspondait au centenaire de la loi du 10 juillet 1920 qui avait instauré la fête de Jeanne d’Arc, fête patriotique. Jeanne d’Arc est, de plus, probablement le héros le plus emblématique de notre histoire de France car elle nous rappelle que rien n’est jamais perdu, même dans les situations les plus difficiles. D’autre part, l’appel a été lancé devant une magnifique statue de Jeanne dans cette église Sainte-Cécile, une église pour rappeler les racines chrétiennes de la France, fille aînée de l’Eglise.
Pourquoi avoir pris cette grave décision ? Une telle candidature d’un ancien officier général peut, en effet, surprendre, interpeller même car habituellement ceux à qui la France a confié son épée sont peu enclins à s’exprimer sur le plan politique et sont d’ailleurs soumis à un devoir de réserve.
Mais la situation à laquelle sont confrontés aujourd’hui notre pays et son peuple relève d’une problématique qui dépasse largement les thèmes généralement abordés dans une telle campagne électorale puisqu’il s’agit de la mise en danger de leur propre existence et donc de leur survie.
D’ailleurs, cela fait maintenant plusieurs années que j’ai considéré que mon devoir d’expression primait sur mon devoir de réserve ce qui m’a valu deux menaces de sanction de la part du pouvoir politique, la première en 2016, après avoir pris la défense du général Christian Piquemal et critiqué la gestion de la crise migratoire à Calais, la seconde en 2018 en appelant le président de la République à ne pas signer le pacte de Marrakech par une lettre ouverte cosignée par un ancien ministre de la Défense et une douzaine de généraux. J’y ajoute une troisième, puisque chacun le sait, avec cinq autres généraux signataires de la tribune dite des généraux j’attends la décision de la ministre des Armées et du président de la République, le Conseil supérieur des forces armées ayant statué sur notre sort le 19 juillet dernier.
J’estime personnellement que cette candidature est rendue d’autant plus nécessaire aujourd’hui que la situation est gravissime puisque ce sont les dirigeants eux-mêmes qui oeuvrent contre la patrie, contre la nation et mettent les Français en grand danger.
Car il faut bien dénoncer avec force la situation dramatique de la France qui est aujourd’hui fracturée, défigurée et martyrisée par une immigration de masse hostile et incompatible avec notre culture et nos valeurs et qui conduit inexorablement vers la libanisation du pays que le président Emmanuel Macron ne veut pas voir mais dont il faut connaître l’issue : du sang et des larmes.
Par ailleurs, l’ordre et la loi, complètement bafoués aujourd’hui, doivent être rétablis car ils sont indispensables pour recouvrer la sécurité et donc la liberté. Avoir porté l’uniforme pendant une quarantaine d’années au service de l’Etat et de la Nation devrait être pour nos compatriotes la garantie de ce rétablissement. D’autre part, ma démarche effectuée hors des partis politiques est également la garantie de mon engagement totalement désintéressé au service du bien commun et de l’intérêt de l’Etat et de la nation alors qu’aujourd’hui l’Etat trahit la nation.
Enfin, il faut s’opposer avec détermination à un système corrompu, soumis à l’oligarchie financière qui travaille, guidée par une idéologie mondialiste et progressiste, à la disparition des nations et des identités, système aujourd’hui parfaitement incarné par le président de la République, M. Emmanuel Macron qui n’aime manifestement pas son peuple puisqu’il le mène au désastre et met en péril la cohérence interne de la société et la cohésion du peuple français.
C’est ainsi que j’ai présenté mes grandes orientations pour le pays les 3 et 4 octobre 2020, à Montauban. J’ai ensuite présenté en conférence de presse, le 12 mars dernier à Paris, le programme intégré dans mon projet pour la France.
Je dois, enfin, préciser que dans les circonstances qui sont celles que connaît notre pays aujourd’hui, la réponse doit être claire : aucune politique n’a la moindre chance de réussir si on ne décide pas de régler en priorité le problème de l’immigration et de l’islamisation, c’est à dire stopper dans un premier temps l’arrivée de cette immigration incompatible avec nos valeurs et hostile à notre culture, et inverser ce flux migratoire dans un second temps. Il y a maintenant urgence.
Chacun comprendra donc la raison première de ma candidature, une candidature porteuse cependant d’un projet de grande réinitialisation nationale balayant une vingtaine de thématiques car la France est en perdition et pour la sauver il faut restaurer la souveraineté de l’Etat et de la nation.
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Annexe
Appel aux Français
La France est aujourd’hui fracturée, défigurée, martyrisée après cinquante années au cours desquelles nos dirigeants politiques, toutes tendances confondues, ont fait preuve successivement de laxisme, d’absence de clairvoyance et de lucidité, de manque de vision, de déni de réalité, de volonté politique et à présent de renoncement face au plus grand des dangers qui menace notre nation, la guerre civile et ethnique.
L’acceptation d’une immigration massive, non contrôlée et surtout incompatible avec nos valeurs, nos moeurs et nos modes de vie sans avoir modifié les conditions d’accès à la nationalité française constitue une faute et une trahison inqualifiables commises contre la nation, contre son identité et son droit légitime à sa continuité historique.
En l’espace de seulement quatre ou cinq décennies, nos élites politiques négligeant totalement le bien commun et l’intérêt de l’Etat et de la nation, ont mis en réel péril plus de mille cinq cents ans d’histoire du peuple français.
Et aujourd’hui, la patrie est en danger. Oui notre patrie est en grand danger. Doit-on rappeler à ces dirigeants irresponsables qui méprisent le peuple et qui le mènent au désastre que la patrie s’identifie au patrimoine, c’est à dire à l’ensemble des biens que nous avons reçus de nos pères en héritage ? Et que la patrie établit un lien réel entre l’aspect spirituel et l’aspect matériel, c’est à dire entre la culture et le territoire ? Elle mêle donc les valeurs et l’aspect spirituel qui composent la culture d’une nation. C’est la raison pour laquelle plusieurs peuples ne peuvent pas vivre sur un même sol. Plusieurs cultures ne peuvent pas coexister paisiblement sur un même territoire. « Une collectivité politique qui n’est plus une patrie pour ses membres cesse d’être défendue pour tomber plus ou moins rapidement car là où il n’y a pas de patrie, les mercenaires ou l’étranger deviennent les maîtres » (Julien Freund). Vouloir, par idéologie progressiste universaliste, de surcroît sans l’aval du peuple autochtone, imposer une société pluriethnique et pluriculturelle est une pure folie. Le pluriculturalisme est une imposture sanglante que nous avons déjà payée chèrement ces dernières années et qui va plonger la France dans la dévastation et le malheur.
Avoir ignoré cela et avoir refusé de corriger le cours néfaste des choses a conduit, en effet, à la situation explosive et délirante qui frappe aujourd’hui injustement le peuple français. Celui-ci souffre de l’abandon de ses dirigeants face à l’instauration d’un communautarisme dicté par une idéologie mortifère devenant, grâce au nombre, de plus en plus vindicative et agressive. Combien de morts le peuple français, hébété devant tant d’ingratitude de la part des derniers arrivants légaux et illégaux qui crachent sur la France et veulent aujourd’hui réécrire son Histoire, acceptera-t-il avant de se révolter ? Combien de temps le peuple français menacé dans son identité et dans sa vie attendra-t-il avant de se lever face à des dirigeants qui ne l’aiment pas et qui ne le protègent pas devant la violence et la volonté criminelle de ceux qui veulent imposer leur vision du monde ? Nos dirigeants politiques peuvent-ils continuer impunément à ignorer les drames qui s’annoncent et à refuser d’assumer leurs responsabilités ? Leur démission provoque l’effondrement de l’état de droit qui régit pourtant le fonctionnement de notre démocratie et finira par instaurer le chaos – « la chienlit » aurait dit de Gaulle – qui inévitablement conduira à l’affrontement.
L’heure est donc grave. Face au naufrage de la France qui se dessine sous nos yeux ahuris, le peuple français doit-il se résigner et se soumettre au triste sort qui lui est réservé? L’espérance doit-elle disparaître ? Tout espoir est-il donc perdu ? Mais la fin de l’espoir n’est-ce pas le commencement de la mort ? Eh bien, non, rien n’est écrit et tout est encore possible à condition de le vouloir.
C’est pourquoi, moi, Général Martinez, j’appelle les Français, et en particulier ceux appartenant à cette majorité silencieuse ignorée, abandonnée, menacée, méprisée et agressée, à me rejoindre pour entrer en résistance contre la démission et le renoncement d’un pouvoir politique qui n’entreprendra finalement, malgré l’évidence du danger, aucune action, ni contre une submersion migratoire hostile à notre civilisation et à notre culture, ni contre le séparatisme islamique. Face à cette soumission à l’esprit totalitaire qui conduit à la trahison de la nation française, je les invite à se rallier à moi pour préparer l’élection présidentielle de 2022 à laquelle j’ai décidé de me porter candidat, hors des partis politiques. Il faut, en effet, provoquer le sursaut national indispensable au rétablissement d’un Etat fort, soucieux du bien commun et de l’intérêt de la Nation qui doit pouvoir exercer son droit légitime à la continuité historique mis à mal depuis trop longtemps. D’ailleurs, notre souveraineté confisquée par des institutions supranationales doit être retrouvée et réaffirmée. Quant au fonctionnement de notre système politique, sans remettre en question la nécessaire représentation parlementaire, une dose de démocratie directe devrait y être introduite, en particulier pour tout ce qui touche à la vie des Français, à leur liberté, à leur identité et à leur patrimoine. Cette candidature s’appuie sur la formation entreprise depuis quelques mois d’une équipe de gouvernement de relève nationale. Elle est, par ailleurs, soutenue par d’autres généraux et amiraux.
Le moment est venu de traiter résolument et courageusement le problème de l’immigration et en particulier celle de culture islamique peu compatible avec nos valeurs et source de conflits. Après le droit à la différence pour les individus prôné par la gauche française il y a une quarantaine d’année, il est temps à présent d’exiger le même droit à la différence pour les peuples. Le peuple français a le droit d’être différent des peuples d’Afrique noire ou du Maghreb et vice-versa. L’Europe doit pouvoir être différente de l’Afrique noire et du Maghreb et vice-versa. C’est d’ailleurs ce qui a constitué la richesse de l’humanité jusqu’à présent.
Mais cette dérive qui s’est accélérée au fil des dernières décennies a été rendue possible grâce à une propagande ignoble exercée par l’idéologie droitdelhommiste et acceptée par des dirigeants politiques coupables qui se sont succédé. Elle a, avec la complicité de ces opportunistes, de ces démagogues, de ces aventuriers, de ces apprentis-sorciers, formaté progressivement et enfermé notre peuple dans un état de culpabilisation et de repentance injustifié. Cela doit cesser. Au-delà de ce premier combat primordial, le redressement de l’Etat devra être entrepris et avec lui la fin de la corruption, de la politique systématique de mensonge et de falsification. L’Etat doit, en effet, être au service de la vérité, des citoyens et du bien commun, et non pas à la solde de sordides appétits particuliers sur fond de conflits d’intérêts.
Le peuple français est un grand peuple qui doit maintenant se réveiller et se réapproprier sa riche histoire pour refuser sa paralysie et sa léthargie dans lesquelles il a été plongé injustement. Il doit retrouver sa fierté et renouer avec son passé pour se projeter dans un avenir choisi librement et non pas subi. Pour cela, l’ordre et la loi doivent être rétablis car l’ordre est le garant de la liberté alors que le désordre mène inévitablement à la servitude. Il doit refuser de mettre un genou à terre et rester debout pour se dresser contre le mensonge. Il est temps pour lui d’entrer en résistance pour être acteur dans l’Histoire qui s’écrit et non plus spectateur. Et la flamme de cette résistance ne doit pas cesser de grandir.
Le combat que nous mènerons ensemble sans haine mais avec détermination nous est, en fait, imposé par le renoncement de nos dirigeants. Face à cette guerre qui vient sur notre propre territoire, ce combat ne peut être que souverainiste, identitaire et culturel. Il nous conduira jusqu’à la victoire pour sauver la France et la Nation.
Vive la France.
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